L’actualité quotidienne en est la preuve. Jamais les appels au meurtre lancés par ceux qui passent leur temps à qualifier nos démocraties d’islamophobes n’auront été aussi clairs. « Si tant est qu’il soit afghan, l’agresseur, alors il y a une crise de l’accueil », commente une presse de gauche. Quel est le lien mécanique entre migration et agression ? Et de taper sur le clou du politiquement correct : « Lorsqu’ils sont déséquilibrés, lorsqu’ils ont des idées noires, parfois ils passent à la violence, il vaut mieux les intégrer ». 

« Un décérébré ayant la souplesse d’esprit d’un nazi, poignarde un homme au nom de ses convictions religieuses, et c’est un drame de l’accueil voire un manque d’hospitalité de la France ? », tacle l’humoriste Sophia Aram dans un billet d’humeur. « Le plus navrant c’est qu’au-delà de cette propension à tenir la France pour responsable de ce qu’un abruti vient commettre ici, c’est qu’il ne fait aucun cas des deux algériens dont l’un a perdu la vie pour avoir picolé le soir de l’Aïd. Incapable de voir le racisme et la violence qu’il y a à tuer quelqu’un sous prétexte qu’il ne se conforme pas aux principes de l’islam ».

« ll serait temps, que l’on soit croyant ou non, de s’insurger contre cette discrimination que personne ne veut nommer, cette discrimination, c’est la koufarophobie. Parce que les kouffars (mécréants en arabe) ont le droit de vivre sereinement, et tous les athées de culture musulmane devraient être libres, entendus et respectés, à l’abri des menaces et des injonctions communautaires et surtout à ne pas être suspectés d’être racistes pour autant !

Le billet d’humeur de Sophia Aram