A la question : « la laïcité telle qu'elle est appliquée aujourd'hui par les pouvoirs publics est-elle discriminatoire envers les musulmans ?», 78% des musulmans interrogés dans le cadre de ce sondage répondent oui : 34 % d’entre eux jugent la laïcité « assez discriminatoire », et 44% d’entre eux, « très discriminatoire ».

Une large majorité des musulmans souhaiterait ainsi un assouplissement de plusieurs règles : 75% d’entre eux aimeraient instaurer des jours fériés pour des fêtes religieuses non-chrétiennes (comme l’Aïd-el-Kebir) et 75% encore souhaiteraient un financement public du culte et du clergé en France. En revanche, seuls 47 % des musulmans souhaitent l’autorisation du port du voile intégral (interdit dans l’espace public par une loi de 2011). Cette proportion grimpe à 66 % chez les musulmans de moins de 25 ans, signe d’un plus fort rejet des principes de laïcité chez les musulmans les plus jeunes.

 

72% des musulmans désapprouvent l’interdiction de l’abaya

85% des musulmans jugent aussi que l’islam a une place importante dans les choix alimentaires (contre 19% des Français d’autres religions seulement) et 79% estiment que l’islam est important dans la vie intime et personnelle ; 63% estiment qu’il est important aussi dans la façon de s’habiller et 72% des musulmans désapprouvent l’interdiction des qamis et des abayas à l’école.

Les musulmans sont nombreux à souhaiter également une plus grande liberté par rapport aux obligations scolaires. 54% d’entre eux souhaitent que les jeunes filles aient le droit de ne pas assister aux cours de natation pour des raisons religieuses, et 50% souhaitent que les élèves puissent même refuser d’assister à tous les cours qui « heurteraient leurs convictions religieuses ». 

L’importance de la religion dans les savoirs est perceptible aussi dans les réponses à cette question : « Lorsque la religion et la science s'opposent sur la question de la création du monde, d'après vous, est-ce le plus souvent la science ou la religion qui a raison ? ». 76% des musulmans optent pour la religion, contre seulement 22% des croyants des autres religions.

 

31% des jeunes ne condamnent pas les attentats terroristes

Plus inquiétant encore, 16% des Français de confession musulmane n’expriment pas de condamnation totale à l’endroit du terroriste d’Arras, auteur du meurtre à l’arme blanche de Dominique Bernard. 5% ne le condamnent pas du tout, et 11% condamnent tout en partageant « certaines des motivations » du terroriste islamiste. Cette proportion est plus significative encore chez les musulmans de plus de 15 ans, actuellement en scolarité : 31% d’entre eux ne condamnent pas totalement le tueur d’Arras.

Un égarement à gauche

Cancel culture, wokisme, clientélisme, l’islam, et plus largement la prétendue « islamophobie » qui empêche toute critique, est un instrument politique. Portée par la préoccupation d'un bénéfice électoral à court terme, au nom du droit à la « différence », la complaisance de la Gauche à l'égard du communautarisme gangrène notre société occidentale. Or, ce qu’elle oublie, et cette étude le confirme, c’est que l’islam n’est pas qu’une religion. C’est aussi un projet de société. C'est la première fois dans toute l'histoire de l'humanité qu'un peuple loge, nourrit et soigne un autre peuple qui cherche à détruire ses valeurs, sa culture et ses mœurs.

Petite piqûre de rappel : La laïcité est un principe d’organisation de l’Etat. C’est un outil et non un projet de société qui dissocie tout simplement sainement les Eglises de l’Etat, et ce pour empêcher toute ingérence mutuelle. A l’inverse, un État islamique est un État dont l'islam est la religion d'État. Et cet islam est aussi importé dans les bagages de l’immigration. Le problème, c’est qu’avec la loi du nombre, la vague menace de nous submerger. Les  socialistes, comme les écolos, « antiracistes » et relais de l'islam politique, ont retardé la prise de conscience. Il devient plus qu’urgent d’endiguer cette contre-culture…