Des résultats de l'enquête, l'ASBL Mauto Défense estime, dans un communiqué, que deux exemples sautent aux yeux : 

1.. A la question : « Quand avez-vous entendu parler pour la première fois du plan Good Move ? », 57,8% des répondants (1.968/3.403) ont déclaré soit « entre 2021 et fin 2022 » (enquête clôturée en 2019, rappelons-le), soit « Je n’ai jamais entendu parler de ce plan ».

2. A la question : « Entre la mi-juin et la mi-octobre 2019, une enquête publique (légalement obligatoire) sur le plan Good Move, a été initiée par la région bruxelloise. 8.473 formulaires ont été complétés. Etiez-vous au courant lors de sa période active ? », sur un total de 3.406, les réponses ont été comme suit (hors marge d’erreur) :

Oui : 403 (11,8%).

Non : 2.043 (60,0%).

Je n’ai jamais entendu parler de cette enquête : 960 (28,2%).

Donc 3.003 répondants (88,2%) n’étaient simplement pas au courant de l’existence de cette enquête, lorsque celle-ci était active.

« On peut donc dire, à la lumière de ces deux questions et de leurs réponses, que, pour le moins, la communication sur le plan Good Move semble avoir été largement défaillante. Et cela pose clairement la question de sa légitimité citoyenne… », estime l’ASBL Mauto Défense qui défend les automobilistes et les motards mécontents. Le groupe Facebook « L’automobiliste en a marre » recense 43.000 abonnés.