Le leader de la gauche, Pedro Sánchez, tentera de mettre en place une coalition des partis perdants pour former un gouvernement alternatif. Malgré leur statut de perdants, ces partis pourraient collaborer pour contrôler le gouvernement, même sans majorité parlementaire.

Cette situation pourrait conduire à une instabilité politique et à des négociations difficiles et permanentes entre les différentes formations, dont les indépendantistes catalans du parti Junts, qui feront payer cher leur soutien. Les partis perdants devraient s'accorder sur des questions clés et des politiques communes pour parvenir à un consensus et former une coalition viable, toujours à la merci de l’une de ses composantes et soutien extérieur.

Cette victoire au goût amer pour la droite indique qu'une partie de l'électorat espagnol n'est pas pleinement convaincue par les propositions et dirigeants des partis de droite, ce qui pourrait créer des tensions internes et affaiblir leur position politique, à court et moyen terme.

Dans l'ensemble, la situation politique en Espagne après ces élections législatives paraît complexe et incertaine — quasiment « belge » ! — avec un gouvernement fragile qui devra faire face à de nombreux défis pour répondre aux besoins du pays et prendre des décisions importantes sur les politiques nationales et internationales, dans un contexte de grande instabilité.

De nouvelles élections à brève échéance ne sont donc pas à exclure.