Je vous écris en tant que simple citoyen d'un pays démocratique. J'aimerais en savoir plus sur le thème de votre conférence programmée le 28-02-2023 et portant l'intitulé : « le rôle du médecin généraliste dans l'hésitation vaccinale contre le covid ».

Je dois vous avouer ne pas avoir compris ni le but ni l'objet de cette conférence, avez-vous une définition scientifique et objective de ce qu'est l’« hésitation vaccinale »

Sans anticiper votre réponse, j'ai le sentiment qu'une meilleure lecture du concept pourrait plutôt s'assimiler à « réticence vaccinale » en lieu et place d’« hésitation vaccinale ». Car en toute logique, ils semble pertinent de penser que si, en février 2023, il pourrait encore y avoir une personne non-vaccinée contre le covid qui se retrouverait en hésitation, nous devrions conclure que soit cette personne à hiberner, soit elle est restée recluse comme un ermite durant les deux dernière années.

J'aimerais faire référence à la dernière phrase de votre déclaration du 26-05-2020 : « il est urgent de rétablir une confiance et une crédibilité entre les instances décisionnelles et la société civile ». Comment pensez-vous, justement, que la société civile pourrait réagir au thème de cette prochaine conférence sur l'hésitation vaccinale ? Car oui, j'adhère complètement : il est en effet plus qu'urgent de rétablir la confiance entre les patients et les médecins généralistes.

Vous aviez critiqué, à l'époque, Sciensano, mais pourquoi ne formulez-vous pas de nouvelles critiques au vu de changements drastiques dans leur publications statistiques, le statut vaccinal ayant par exemple été supprimé.

Vous indiquez que vous allez tenter de dégager des moyens de communications permettant d'arriver à un résultat « spectaculaire ». Voudriez-vous me donner une définition claire du « résultat » attendu pour cet objectif ? Le but est-il d'arriver à faire monter le taux de vaccination ou est-ce dans le but de protéger la population ?

Enfin, admettez-vous le fait que ces produits vaccinaux sont toujours en phases d'essais cliniques avec des échéances dans le futur, par exemple 07-2023 et 12-2014 pour le produit commercialisé par Pfizer, bien que l'autorisation de l'EMA soit passée en Standard, les résultats des essais cliniques n'en sont pas moins attendus. Admettez-vous le fait qu’il existe une série d'inconnues qui ont le mérite d'être questionnées, par exemple : quels sont les impacts à court et long terme des ARNm résiduels ? quels sont les effets secondaires à long terme, car l'EPAR mentionne noir sur blanc qu'aucune étude n'a été menée sur la génotoxicité ni sur les effets oncogènes, …

Je m'étonne aussi que cette conférence soit programmée en compagnie d'un psychiatre. Vous reposez-vous sur l’ Evidence Based Medecine ou uniquement sur des outils de communication, peu importe en final le produit concerné ?

J'attire votre attention sur le fait que la définition d'un vaccin au sein même de l'OMS ne peut être assimilée à un produit à base de ARNm.

Enfin, pourriez-vous me délivrer les références et contenu de l'étude réalisée sur les « 10.000 répondants » que vous évoquez dans le descriptif de la conférence ?

Merci pour votre réponse détaillée. Bien entendu je peux vous fournir une documentation détaillée et précise sur tous les points que je vous ai mentionnés.

Fabrice Giraud