Un droit de préemption généralisé concernant les terrains bâtis sera donc octroyé par des politiciens à destination exclusive de sociétés gérées par des politiciens. Tous les autres candidats acquéreurs seront exclus ! Le respect du libre jeu de la concurrence est galvaudé. Jamais cela ne doit être accepté !

Comment imaginer un développement immobilier cohérent à Bruxelles si les biens les plus intéressants sont « réquisitionnés » par l’Etat. La dernière fois que cela s’est passé en Europe, c’était en 1938, en Allemagne ! Comment découvrir la créativité des promoteurs s’ils sont écartés à la base ! L’urbanisme étant exclusivement dans les mains de politiciens, je vous laisse aussi imaginer l’impartialité dans le traitement des demandes du nouveau propriétaire, comme dans les recours éventuels des riverains face à un dossier émanant de l’administration elle-même. 

Le prix de l’immobilier visé dans cette ordonnance va aussi exploser. Il suffira au vendeur, conscient que son bien intéresse la région, de le proposer à un prix déraisonnablement élevé lors de la signature d’un compromis en accord avec un promoteur « ami ». Et ce seront encore les citoyens qui subiront les conséquences économiques d’un choix politique démagogue et contraire au bon sens. C’est du grand n’importe quoi !

Ce n’est pas aux politiciens, rarement qualifiés en matière immobilière, à gérer le développement immobilier d’une région, tout en s’octroyant des privilèges absolus. C’est tout un pan de l’économie qu’ils vont nous mettre sous cloche ! Cela devient récurrent !

Enfin, les bénéficiaires de ce droit de préemption n’auront pas à se soucier de l’argent nécessaire à une acquisition immobilière car de un, ce n’est pas leur pognon, mais bien celui des citoyens belges et que de deux, ils n’ont pas à le garantir. Les acquéreurs étatiques ne sont pas responsables de leurs investissements, contrairement à un promoteur qui risque son patrimoine privé, par exemple. Voilà, à nouveau, de quoi mettre à mort la liberté d’entreprise !

Si cet avant-projet d’ordonnance devait être accepté, Poutine pourra se vanter d’avoir colonisé la région Bruxelloise sans l’envahir.