Le 15 mai dernier, une personne se définissant comme femme trans lesbienne polyA intervient sur la page instagram de la mandataire ECOLO Margaux De Ré pour menacer de violence et de bombes (sic) le parti de centre-droit MR. En effet, le MR est accusé par cette personne de « lutter contre mon existence » et de « vouloir ma mort ». Un propos haineux et délirant qui est bien sûr au-delà de l'absurde.

 

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La mandataire ECOLO concernée, Margaux De Ré, députée bruxelloise par le jeu de la suppléance, intervient aussitôt dans l’échange. Pour contrer le propos ? À tout le moins, le modérer ? Pas du tout, seulement pour ajouter une cible: le parti flamand de centre-droit N-VA ! 

Ces appels à la haine et la violence contre des partis démocratiques et modérés sont contraires au droit. Il faut rappeler inlassablement que ces délires haineux touchent des esprits moins structurés qui, ivres de haine et de violence, vivant dans un monde à part, passent à l’acte, en s’inspirant aussi des réseaux sociaux. C’est particulièrement vrai des réseaux sociaux publics d’une mandataire publique.

A-t-on oublié le cas horrible - un exemple parmi tant - de l’homme politique néerlandais Pim FORTUYN, assassiné en 2002 à Hilversum (Pays-Bas) par un activiste écologiste d'extrême gauche ? 

Ne serait-il pas temps que le parti ECOLO rappelle ses mandataires à l’ordre du droit et qu’à défaut, des sanctions soient prises contre le parti en tant que tel ? C’est un vrai sujet. 

Si le fracas du débat est consubstantiel à la démocratie, les appels à la violence et à la haine en sont le plus sûr dissolvant.