Dans une lettre publiée par le service persan de la BBC, Farhad Meysami, fervent défenseur des droits de l’homme, formule trois demandes pour mettre un terme à sa grève de la faim : « la fin des exécutions, la libération des prisonniers politiques et civils et la fin du harcèlement par hijab forcé ».

Alertant sur les conditions extrêmement pénibles des prisonniers politiques en Iran, la Résistance iranienne demande une rencontre immédiate de M. Javaid Rahman, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran, avec Farhad Meysami, détenu à la prison de Gohardacht, et d’autres prisonniers politiques qui se trouvent également dans une situation désastreuse, dont Ali Moezzi et Zahra Safaei, à la prison d’Evine. « La communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité et le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, doit forcer le régime clérical à accepter la visite du Rapporteur spécial dans les prisons du régime et son accès inconditionnel aux prisonniers », réclame le CNRI dans un communiqué.

Amnesty international réclame également la libération immédiate de Farhad Meysami.