Enseignante au sein de l’établissement pendant 15 ans, elle a pris la responsabilité de Cheffe d’Atelier en 2019 et c’est là que les choses s’emballent d’après les différents courriels qui ont été portés à la connaissance de notre rédaction. Certains enseignants et certains membres de la direction estiment que ladite enseignante n’est pas légitime à ce poste et s’y opposent fermement. Et pourtant, en février 2022, elle a brillamment réussi le processus de sélection validant le poste qu’elle occupe toujours actuellement. 

Le harcèlement et les tentatives de dénigrement sur la qualité du travail fourni se poursuivent toutefois. Le manque de respect, les remarques blessantes, les critiques constantes, les rumeurs diffamatoires, les intimidations, le boycott et l'isolement sont son lot quotidien. Ces actions malveillantes semblent n’avoir qu’un seul but : pousser l’enseignante au burn-out afin qu’elle abandonne son poste.

Mais, l’inertie semble être la réponse apportée à un cadre serein qu’il conviendrait de restaurer, ce qui obligera d’ailleurs la Cheffe d’Atelier à déposer plusieurs plaintes auprès de Cohezio, le Service Externe de prévention et de protection au travail. Les syndicats semblent aussi être entrés dans la danse et confirment qu’il devient excessivement difficile pour les membres du personnel de travailler et soulignent une absence de proactivité. Dans une motion daté du 23 janvier 2024, ils constatent : « qu'un climat d'incertitude et de stress se crée au sein de l’équipe éducative mettant à mal les projets pédagogiques en cours, faute de perspective ; que les élèves sont eux aussi impactés par cette instabilité et se sentent stressés ; que l’instabilité de l’école risque d’impacter fortement les inscriptions en première année au sein de l’établissement, mettant à mal l’image du réseau WBE, déjà touché par la perte d’élèves ». Le risque de démission de l’actuel directeur est également évoqué. Ils demandent que « les risques psycho-sociaux que subissent les membres du personnel soient réellement évalués ».

Quant à la Cheffe d’Atelier, elle n’a pas l'intention de plier devant ces manœuvres dilatoires visant à la pousser à bout ou à discréditer sa nomination prévue en février 2024, même si des « promesses » de poste auraient été faites à des collègues participant de la cabale, ceci expliquant sans doute cela.

« L’Athénée royal d’Evere est, avant tout, un établissement désireux de voir ses élèves s’épanouir », peut-on lire sur le site de l’établissement. Faudra-t-il interpellé la ministre de l’Enseignement, Caroline Désir (PS), sur ce qui semble être un fameux foutoir pour y remettre de l’ordre ?

La suite au prochain épisode … 

Note de la rédaction : nous avons pu consulter les pièces de ce dossier, mais nous n’avons pas été en mesure de joindre la direction au téléphone. Ce pourquoi, aucun nom n’est cité (à ce stade)