Les manifestants pacifiques ont souligné l'ingérence du régime dans les conflits régionaux par l'intermédiaire de ses mandataires et son implication dans le conflit en Ukraine, ainsi que ses actes de terrorisme en Europe, comme la détérioration de la situation des droits de l'homme en Iran. 

Ils ont arboré le drapeau iranien tricolore avec les insignes du lion et du soleil. La banderole principale du rassemblement, sur fond jaune clair, était libellée comme suit : « Liste noire du Corps des gardiens de la révolution (CGR), reconnaissance de la lutte du peuple iranien pour renverser le régime et de la lutte des jeunes contre le CGR, et fermeture des ambassades du régime iranien ».

Ils ont appelé l'UE et les États membres à désigner les Gardiens de la révolution (CGRI) comme une organisation terroriste et à reconnaître le droit du peuple iranien à se rebeller contre le régime et ses forces répressives, en particulier les CGRI. Ils ont également demandé la mise en œuvre de sanctions globales contre le régime pour son bellicisme et son terrorisme, ainsi que l'adoption d'autres mesures pertinentes, telles que l'interdiction pour les compagnies aériennes du régime iranien d'accéder à l'espace aérien européen.

Une escalade dans l’armement nucléaire

Le rassemblement des partisans du CNRI s'est déroulé dans le contexte de l'observation par la communauté internationale de l'escalade des activités nucléaires, terroristes et bellicistes du régime, ainsi que de l'échec évident de la politique d'apaisement à l'égard de ce régime. Le boycott national du simulacre d'élections par le peuple iranien en mars dernier constitue une validation claire de son large soutien au changement de régime en faveur de la liberté et de la démocratie en Iran. 

Les participants ont exprimé leur soutien à Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, et à son plan en dix points pour l'Iran de demain, basé sur des élections libres, la séparation de la religion et de l'État, l'égalité des sexes et le pluralisme. 

Ils ont également déclaré leur soutien aux propos qu'elle a tenus le 9 mars 2024, présentant le point de vue de la Résistance iranienne sur la solution à la crise actuelle. Elle a déclaré : « Les soulèvements populaires et le soulèvement de septembre 2022, ainsi que les nombreux actes de résistance et les opérations menées par les unités de la Résistance dans la plupart des provinces iraniennes, de même que le récent boycott national des élections fictives, démontrent que le renversement du régime est à portée de main. C'est la voie à suivre pour instaurer la démocratie en Iran et promouvoir la paix dans la région et dans le monde. La situation actuelle appelle la communauté internationale à adopter une politique inébranlable à l'égard de la dictature religieuse au pouvoir en Iran". Elle a également souligné que "des mesures concrètes doivent être prises pour lutter contre la répression du peuple iranien et le bellicisme du régime dans la région. Il est essentiel de mettre en œuvre des sanctions globales, notamment sur le commerce du pétrole et les activités bancaires ».