La réforme de la fonction publique locale est adjugée pour 7,6 millions !
Les socialistes soignent leurs électeurs aux petits oignons avant les élections, cette réforme intervient 30 ans après la dernière circulaire de 1994 concernant la révision générale des barèmes. Ce nouveau cadre général entrera en vigueur au sein des pouvoirs locaux avec une seule volonté : une fonction publique qui offre du sens au travail, qui se veut attractive et qui donne des perspectives de carrière à l’ensemble de ses travailleurs… Il vaut le dire vite !
Aujourd’hui, la fonction publique locale en Wallonie représente 137.140 agents. 28 % sont des agents statutaires contre 72 % de contractuels (parmi eux, 38 % sont des contractuels subventionnés).
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Les communes et CPAS wallons emploient plus de 76.000 agents, dont seulement 16,1 % sont statutaires. Parmi les 83,9 % de contractuels (63.930 agents), 52,3 % sont des contractuels subventionnés (33.438 agents).
Les provinces wallonnes emploient 10.285 agents, dont 63,85 % sont statutaires. Parmi les 36,15 % de contractuels (3.718 agents), 9,95% sont des contractuels subventionnés (370 agents).
Vous avez bien compté, ce sont 220.445 fonctionnaires (soit quasiment autant que de chômeurs !) à qui on tente désespérément d’inculquer une conscience professionnelle digne de ce nom. La philosophie générale est de revaloriser ces fonctions par des évolutions telles que le télétravail, les réductions de temps de travail (RTT), une assurance hospitalisation pour leur personnel, plus de mobilité entre pouvoirs locaux, une valorisation des compétences, une mise en place de procédures de recrutement objectives mais souples, la valorisation des titres de formation professionnelle et des titres de compétences (nouveau statuts d’ouvriers polyvalents !?) ou encore la promotion des contractuels avec le principe de la primauté statutaire... Le tout pour une enveloppe de 7,6 millions d’euros !
On ne parle évidemment pas de valeur « travail », d’économies de « volume » et encore moins d’efficacité !