Sous la direction de Muhammad Yunus, choisi pour diriger le gouvernement intérimaire du Bangladesh, et soutenu par l’administration Biden-Harris et les Clinton, des razzias sanglantes contre les Hindous sont orchestrées depuis l’été par les milices islamiques, incluant meurtres, viols, tortures, humiliations puis exécutions en place publique, et la destruction de temples. Yunus, un donateur majeur de la Clinton Foundation, bénéficie du silence complice des groupes de droits de l’homme internationaux.

La situation politique actuelle au Bangladesh est le résultat d’une crise qui débute en août 2024. Après des manifestations massives et violentes de mouvements islamistes, la Première ministre Sheikh Hasina, au pouvoir depuis 2009, a démissionné et quittait le pays en hélicoptère le 5 août 2024. Ces manifestations sont liées à une contestation contre le gouvernement, exacerbée par des problèmes économiques et une dérive qualifiée d’autoritaire par l’opposition islamiste. Suite à cette crise, le chef de l’armée, le général Waker-Uz-Zaman, a pris des mesures pour stabiliser la situation. Il a annoncé la formation d’un gouvernement intérimaire, indiquant que des discussions étaient en cours avec les principaux partis politiques, mais sans inclure la Ligue Awami de Sheikh Hasina. L’armée a également mentionné la levée du couvre-feu et la réouverture des commerces et écoles. Le président du Bangladesh, Mohammed Shahabuddin, a ordonné la libération de l’ancienne Première ministre et cheffe de l’opposition, Khaleda Zia, ainsi que de tous les membres de l’opposition islamiste arrêtés lors des manifestations violentes.

Un soutien globaliste irresponsable

Le résultat de cette séquence est que le pouvoir au Bangladesh échoit aujourd’hui à Muhammad Yunus, qui s’appuie sur des mouvements et partis islamistes pour faire régner un semblant d’ordre, et donner la chasse aux Hindous.

Des étudiants islamistes ont de longue date établi au Bangladesh un gouvernement parallèle, rappelant la Garde Révolutionnaire iranienne, et les islamistes empêchent les Hindous de célébrer leurs festivals et fêtes religieuses. C’est une sorte de tradition au Bangladersh, à l’instar des Spartiates qui brutalisaient et massacraient périodiquement les Hilotes, comme pour garder la main et faire sentir qui est le maître.

L’irresponsable et criminel soutien globaliste à Yunus, qui était honoré d’une réception par la Clinton Global Initiative le 26 septembre dernier — après donc les pogroms anti-Hindous que Yunus a tolérés quand il ne les a pas encouragés… — légitime de façon dramatique la radicalisation islamiste au Bangladesh, avec une minorité hindoue — 7% de la population du Bangladesh — aux portes du génocide.

Les journalistes locaux sont étroitement surveillés par les ailes ‘cyber’ des formations islamistes désormais au pouvoir. Quand ils dévient de la ligne officielle et dénoncent ses crimes, ces journalistes sont enlevés, torturés, incarcérés, accusés de meurtre. 

La communauté internationale reste étrangement passive & silencieuse face à ces prémices de génocide et la torture de journalistes dissidents, quand elle hurle pourtant à l’énoncé du nom « Israël ».

Drieu Godefridi, PhD