Dans l’émission Matin Première du 12 mars, la RTBF a tenté d’expliquer la situation de Van Hool en signalant que l’entreprise de transports publics De Lijn (gérée par le gouvernement flamand, 250 millions de passagers environ par an) avait acheté des bus électriques au constructeur chinois BYD (Buy Your Dreams ainsi que ceux du Green Deal du duo d’enfer von der Leyen-Timmermans à la Commission européenne), alors que le diesel était le core business de Van Hool.

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Le mot « hydrogène » n’a, par contre, pas été prononcé, or ce serait de ce côté-là qu’il faut chercher l’une des principales causes de la situation à laquelle l’entreprise est confrontée. En effet, voici plusieurs années que Van Hool vante ses bus à hydrogène. Serait-elle au bord de la faillite si autant d’argent et d’efforts n’avaient pas été gaspillés à développer une technologie incompatible avec les réalités du marché ?

Le correspondant, ingénieur civil aujourd’hui à la retraite, qui a inspiré cet écho, rapporte qu’en réponse à la lettre qu’il avait adressée en octobre 2000 à l’écolo Olivier Deleuze, alors Secrétaire d’État à l’Énergie au niveau fédéral, ce dernier avait répondu par écrit que les voitures électriques à batterie n’avaient aucun avenir. Selon lui, le marché serait dominé par les voitures à hydrogène dont il prévoyait la commercialisation dès 2005. Les « écoloclastes », c’est bien connu, ont toujours une vision d’avance, voire des visions, c’est selon, et franchissent au galop leur seuil d’incompétence.

Et, le cataclysme – un vrai, pas climatique mais social – chez Van Hool n’est sans doute qu’un début. La lutte continue. Il y a fort à craindre que des décisions calamiteuses ne parviennent d’Allemagne. L’industrie automobile européenne subit de plein front les délires du Green Deal et sera lourdement restructurée. Audi Forest devra vraisemblablement payer le prix fort. Cela se chiffrera par milliers d’emplois perdus.

Quand socialistes et syndicats comprendront-ils que l’écologisme mène irrémédiablement à la ruine économique et sociale et que libre marché et capitalisme - le vrai, pas celui de connivence entre copains et coquins ! - ne sont au pire qu’un moindre mal et, en fait, la seule manière de se sortir du marasme ?