Les batteries au lithium ionique (électrochimiques) sont des composantes essentielles pour l’équipement des véhicules électriques, amenés à remplacer à terme ceux à moteur thermique (polluants qu’on nous dit). La fabrication de ces batteries se réalise avec du dioxyde de cobalt et du lithium. Or, l’empreinte écologique du lithium est particulièrement pointée du doigt. Les critiques concernent principalement l’utilisation de « terres rares », mais aussi une extraction qui consomme des quantités astronomiques d’eau, une détérioration de la faune et de la flore et un recyclage quasiment nul. C’est du lourd pour « Li », deux petites lettres qui, dans le tableau périodique des éléments, définissent l’élément chimique solide le plus léger. Green ? Really ? Bienvenu au pays du paradoxe politique lorsque les écolos associent sans scrupules voitures « propres » et lithium « polluant ».
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