Armita Abbasi, originaire de Karaj, près de Téhéran, est devenue l'un des nombreux visages de la répression aveugle en marche depuis la mort de Mahsa Amini, survenue le 16 septembre dernier. Interpellée un mois après la mort de la jeune femme pour avoir rejoint le mouvement Women, Life, Freedom, Armita est depuis torturée et agressée sexuellement en détention, ce qui a déclenché une vague d’indignation sur les réseaux sociaux. Le 2 janvier, elle avait entamé une grève de la faim, un geste fort, suivi par 14 codétenues, pour protester contre « les conditions inhumaines et indignes dans lesquelles elles étaient détenues mais aussi du harcèlement et des tortures subis », explique par voie de presse son avocat qui recense les exactions commises par les forces de sécurité de la République islamique. Son procès s’est tenu le 29 janvier dernier. Elle est dans l’attente de son verdict. Que savons-nous du calvaire de cette jeune femme ? Explications.
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