Condamné à 40 ans de prison et 74 coups de fouet, l'humanitaire Olivier Vandecasteele a été libéré le vendredi 26 mai après 15 mois de détention en Iran. En contrepartie, la Belgique a libéré Assadolah Assadi, un « diplomate » iranien condamné à 20 ans de prison par le tribunal correction d’Anvers pour avoir fomenté sur le territoire français un projet d'attentat à la bombe contre l'opposition iranienne (CNRI).« Une rançon honteuse pour le terrorisme », a commenté cette dernière, assurant qu’elle viole en outre une décision de la Cour constitutionnelle. Plus de 20 éminents dignitaires américains, parmi lesquels figurent : John Bolton, ancien conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Newt Gingrich, ancien président du Congrès américain et Louis Freeh, ancien directeur du FBI condamnent, dans une lettre ouverte, une diplomatie des otages sur fond de « capitulation politique » cachant des considérations multiples, dont la question du nucléaire. Comble du surréalisme, l'agence de presse iranienne IRNA (Islamic Republic News Agency) rapporte que l’épouse d’Assadi accuse l’Etat belge de « tortures » à son encontre pendant les « 1789 jours pénibles » de son incarcération en Flandre. Dans un Etat de droit, rappelons-le !
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