Vandalisme culturel et délit de « verrouillage » : les militants écologistes dans le viseur de la justice

Ils bloquaient des routes pour protester contre les énergies fossiles ou encore le réchauffement climatique. Désormais, ils s'invitent à l'intérieur de musées, de lieux d'histoire ou de stades sportifs. De la soupe aux tomates sur les Tournesols de Van Gogh, à la National Gallery de Londres, un entartage du roi Charles chez Madame Tussaud, à Paris, un tableau de Gustav Klimt aspergé à Vienne, le Prado, le Louvre, le Guggenheim, tous déplorent les méthodes de ces activistes qui sous-estiment la fragilité des œuvres auxquelles ils s'en prennent. Les systèmes judiciaires européens haussent donc le ton. Pas de dégât, pas de délit ? Faux. Tableaux attaqués, matchs perturbés, certaines formes de manifestation sont dorénavant des infractions pénales passibles de six mois à trois ans d’emprisonnement, d’amendes illimitées, ou des deux, selon le pays. À l'approche des JO 2024, les activistes français pour le climat sont aussi dans le viseur. Le gouvernement pourrait s’inspirer de ces durcissements à l’étranger, pour serrer la vis dans l’hexagone. Force est de constater que le vandalisme « militant » n’éveille pas les consciences. Il braque, à l’inverse, une opinion publique et des passeurs de patrimoine révulsés.
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