En décembre 2022, dans un discours prononcé devant ses pairs européens, le ministre italien de la Santé, Orazio Schillaci, a demandé à l’Union Européenne de revoir les contrats signés avec les laboratoires pharmaceutiques qui produisent les vaccins. Il souhaite que le nombre de doses produites soit réduit. Il a aussi exigé une révision des clauses contractuelles, afin que les indemnités versées aux victimes à titre compensatoire pour les effets secondaires subis - et les frais de justice - ne soient plus à la charge des Etats-membres, mais assumées par les fabricants de vaccins. Début avril 2023, c’est l’Allemagne qui sort du bois. Le ministre fédéral allemand de la Santé, Karl Lauterbach, demande également aux sociétés pharmaceutiques, qui ont généré des « profits financiers considérables » sur le compte de la pandémie, de prendre part au programme de soutien aux personnes vaccinées souffrant d’effets indésirables, des malades qui ne sont souvent pas reconnus, voire pas identifiés, et donc pas pris en charge. K. Lauterbach estime que, même s’ils devaient demeurés exemptés d’un point de vue juridique, « la responsabilité des laboratoires est à tout le moins civique et morale ».
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