A la mi-janvier, la possible fermeture du Fuse, à Bruxelles, pour cause de nuisances sonores, fait polémique. Dans la foulée, le MR propose de nommer un maire de la nuit pour gérer l’ensemble de la vie nocturne bruxelloise, une fonction qui existe déjà dans plusieurs autres villes du monde. Dès 2003, la capitale néérlandaise joue les précurseurs. Ils ou elles s’appellent Mirik Milan (Amsterdam), Amy Lamé (Londres) ou Frédéric Hocquard (Paris). Chargés des questions nocturnes par l’administration, nommés par la ville à laquelle ils appartiennent ou élus par les habitants de celles-ci, ils interviennent en qualité de médiateurs. Cette fonction innovante a contribué à éclaircir un angle mort auquel de nombreuses villes sont confrontées : trop souvent, les responsables publics considèrent l'existence nocturne de leur ville avec suspicion. Décryptage.
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