Durant la crise COVID, les politiques ont maintes fois expliqué qu’ils se basaient sur l’expertise scientifique pour prendre toutes les décisions qu’ils estimaient devoir prendre pour gérer la crise sanitaire. Des décisions ayant un impact direct sur les citoyens, non seulement en ce qui concerne la santé, mais aussi en termes de libertés et droits fondamentaux, de bien-être psychologique, social et économique. Cette expertise scientifique a donc joué un rôle central dans tous les aspects de la vie privée et publique. Il est donc légitime de se demander s’il existe une éthique scientifique spécifique, un code qui - à l’instar du Code de Déontologie Médicale et du Serment d’Hippocrate – sert à guider la pensée et les actes de ces experts conseillers du gouvernement. La réponse est positive et son texte est accessible au public belge dans les 2 langues sur les sites du FNRS/FWO. Intitulé « Code d’éthique de la recherche scientifique en Belgique » , il est similaire à la Charte de déontologie de l’expertise en santé publique existant en France . L’expertise de conseil est-elle la même chose que la recherche ? Non bien sûr ! Mais, parce que leurs conseils au politique ont des impacts médicaux et sociétaux aussi importants, le respect de ce code d’éthique de la recherche est le minimum d’exigence que la population est en droit d’attendre d’eux. Et pourtant, durant la crise sanitaire, ce fût la débâcle …
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