Vous vous sentez perdu à l’évocation de l’acronyme télescopique LGBTQIA+ ? Vous êtes perplexe à propos du genre performatif ou du gender trouble. Vous avez déjà buté devant les points E, point E.S de l’écriture inclusive. Vous avez parfois le sentiment d’avoir cent ans en écoutant certains débats ? Vous cherchez le mode d’emploi et vous vous sentez coupable ? Eh bien vous n’êtes pas seul ! Cette doctrine qui prône une hyper-vigilance sur des questions d’identité et de non-discrimination semble être devenue la nouvelle coqueluche de la bien-pensance. Mais, l’indignation se vend bien et le politique en quête de « récupération » l'a bien compris. Il instrumentalise l’offensive réactionnaire. Pour preuve, à l’exclusion du Vlaams Belang, MR, PS, Ecolo-Groen, Les Engagés, PTB, CD&V, N-VA … toutes les couleurs de l’arc-en-ciel politique étaient présentes à la Brussels Pride 2023. L’opération est électoralement rentable : l'action est très visible en peu de temps, alors même que peu de partis portent la cause à leur programme de campagne le reste de l’année. Sous ses airs révolutionnaires, le wokisme se tire ainsi une balle dans le pied en masquant les grandes injustices qu'il entend combattre « éveillé ». Sur les ondes de RTS, Olivier Massin, professeur de philosophie à l’université de Genève, ne dit d’ailleurs rien d’autre : « A force de voir des injustices partout, le risque est d'invisibiliser les vraies injustices ». Et le mouvement social s’embourbe dans du racolage …
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