Soins de santé : la logique hospitalière est productiviste

Depuis le 1er janvier, 551 types d’interventions médicales peuvent être réalisées en hôpital de jour, contre 246 auparavant. Si la réforme vise à réaliser des économies et à éviter une surcharge du réseau hospitalier, elle suscite toutefois des interrogations liées à la qualité des soins. D’aucuns s’interrogent. L’argument d’une crise sanitaire mettant sous pression la capacité d’accueil hospitalière ne tient plus. La crise est structurelle. Ce sont les coupes budgétaires et une logique de rentabilité, et non la pandémie, qui confrontent aujourd’hui le secteur. Et pourtant le Conseil de l’Europe tire la sonnette d’alarme depuis des années. Il pointe l’aggravation des inégalités dans l’accès aux soins et les effets délétères des politiques d’austérité sur la santé des européens. Fermeture de structures hospitalières dans une logique de rentabilité, pénibilité professionnelle, absence de revalorisations salariales, la qualité de notre santé est réduite à la loi du marché.
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