« C’est quoi le métier de pénaliste ? On a la liberté. En fait, je n’en ai pas toujours mesuré le prix ». Sebastien Courtoy, qui s’était ainsi franchement confié à la journaliste judiciaire Nawal Bensalem, se pressentait fragile. Lui qui refusait en homme libre d’être assisté par un avocat quand on lui cherchait des trous dans le pantalon, se projetait dans l’avenir auprès de ses confrères sous la prudente réserve que « Dieu le veuille ». A commencer par le fidèle complice Henri Laquay, ses amis ne se résignaient pas à croire l’hypocondriaque. L’humoriste en toge, qui fut un temps adepte du (très) mauvais goût de Dieudonné, a tiré comme révérence sa plus mauvaise blague. Il s’est éteint d’un arrêt du cœur, qu’il savait vulnérable, un jour de relâche en son ultime grande affaire.
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