Samuel Furfari : « La souveraineté énergétique française passe par le nucléaire, n’en déplaise à l’Union européenne »

Lorsque les pères fondateurs de l'Union européenne ont adopté le traité Euratom en 1957, il n'était ni question de gaz russe ni de changement climatique. L'électricité nucléaire faisait alors l'unanimité pour sa capacité à produire de l'énergie abondante et bon marché. L'énergie nucléaire était perçue comme rationnelle, à tel point que, lors de l'extraordinaire développement du secteur, la France construisait jusqu'à cinq réacteurs par an. D'un point de vue purement scientifique et technique, la rationalité qui prévalait alors est demeurée inchangée. La seule différence est que la volonté de décarboner en a objectivement renforcé la pertinence. La filière nucléaire doit être perçue comme l'un des seuls outils de l'arsenal thérapeutique actuellement disponible contre les émissions de CO2, dont l'efficacité est validée par le consensus scientifique y compris par le GIEC. C'est donc bien l'idéologie, née de craintes souvent infondées sur la dangerosité incontrôlée de l'atome, qui est venue menacer durablement l'industrie nucléaire de l'UE depuis une trentaine d'années.
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