En pleine actualité de la réforme des retraites en France, les violences policières lors des manifestations de colère citoyennes sont une réalité. Instaurées en 1997, chaque année, à la date du 15 mars, des marches nationales dénoncent un peu partout dans le monde l’usage de la force, le profilage social et le racisme – notamment envers les minorités - par ceux censés représenter la loi, l’ordre et la Justice. Et pourtant, force est de constater que la hiérarchie de la fonction, comme le politique, sont encore souvent trop cléments. Si ces violences impliquent certes des individus, elles sont le fruit des doctrines de maintien de l’ordre et d’un discours politique fréquemment dans le déni de ces dernières et donc tacitement dans leur acceptation. Dans « Violences policières, généalogie d’une violence d’état », Michel Kokoreff, sociologue français et professeur à l'université Paris 8, parle d’un véritable déni au cœur de la République. « Ce ne sont pas des bavures. Il y a une histoire sous contrôle de l’Etat depuis l’étatisation de la police en 1941. Ces violences sont constitutives du fonctionnement de la police française. Elles sont institutionnalisées ».
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