Fin mars, la France et la francophonie découvrait que Marlène Schiappa, l’actuelle secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire, et auparavant secrétaire d'État en charge de l'Égalité entre les hommes et les femmes, fera la Une de Playboy le samedi 8 avril prochain. Elle y pose de façon sexy, entre autres, enroulée dans un drapeau français. Chic. Selon les équipes de la secrétaire d’Etat, la communication se veut « disruptive ». J’attends la suite. Marlène Schiappa aurait accepté de donner une interview « portant essentiellement sur la liberté des femmes, mais aussi le féminisme, la politique et la littérature ». Douze pages où elle parle violences faites aux femmes et intrafamiliales, économie solidaire, écologie, réchauffement climatique. Cela brasse large et ça coince. Défendre le féminisme en accordant un entretien au navire amiral de la presse pornographique ? Un magazine qui considère la femme comme un objet sexué au service du plaisir masculin ? Un torchon dont le fondateur, Hugh Hefner, est accusé d’agressions sexuelles et viols par plusieurs jeunes femmes ? Cherchez l’erreur. L’axe choisi de la pornographie victimaire est un magnifique contre feu au scandale du fonds Marianne : une généreuse dotation de 2,5 millions d’euros d’argent public détourné pour arroser des pseudo associations défendant la laïcité en réponse à la mort de #SamuelPaty. Elle est trop forte sur ce coup-là la #Schiappa.
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