La presse francophone ne parle que du pugilat entre deux ministres en plein kern, mais elle passe complètement à côté de l’essentiel. Car si l’on n’explique pas le contexte, on n’explique rien du tout. L’agression physique de Van Quickenborne par Vandenbroucke, pourtant épais comme un salsifi, avait en effet pour motif l’échec d’un chantage honteux de la part des socialistes flamands. Tous les éléments de fait sont dans la presse flamande ; il suffit de les rassembler. La principale question à l’ordre du jour du kern — Conseil des ministres restreint — était le soutien de la majorité à la ministre Lahbib au Parlement, le lendemain. Les socialistes flamands étaient venus trouver le Premier ministre pour lui offrir de soutenir Lahbib. En échange, les socialistes flamands exigeaient… une réduction de la liberté de facturer des radiologues. Marchandage inouï…
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