Début janvier, l’exaspération monte face aux zones d’ombre qui persistent à propos des contrats conclus entre l’UE et Pfizer, comme sur les négociations préliminaires, pour fournir le vaccin anti-Covid aux Etats membres. Les députés européens à la tête de la COVI, la commission spéciale sur la pandémie de Covid-19, n’ont pas qu’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, dans le viseur. Ils annoncent aussi leur intention de révoquer les privilèges d’accès du laboratoire pharmaceutique au Parlement européen, comme ce fut le cas, en 2017, pour l’entreprise Monsanto. Ce 16 février, la Conférence des présidents des groupes politiques a rendu son verdict : les représentants de Pfizer pourront continuer à se rendre dans le bâtiment. Quand le terrain est miné, avoir des « amis » politiques anti-transparence permet, à l’évidence, d’enterrer toute levée de bouclier. « La mollesse du Parlement est inquiétante », commente Bernard Rentier, virologue et recteur honoraire de l’ULiège sur les réseaux sociaux.
Large Rectangle Ad (336 x 280)
Adhésion requise
Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.