En juin 2020, l'opposition allemande publie un rapport d'enquête accablant sur la responsabilité d'Ursula von der Leyen dans un scandale qui coûtera des dizaines de millions d'euros au ministère qu'elle dirigeait avant de partir pour Bruxelles. Ces révélations viennent jeter le discrédit sur la réputation de la chrétienne-démocrate allemande (CDU), élue de justesse en 2019 et pourtant présentée par les pontes du pouvoir européen comme une femme au parcours irréprochable. Depuis, les polémiques s’additionnent à son encontre. Qu’est-il reproché à celle qui ne montre pas l’exemple en matière de transparence et d’intégrité depuis le début de la crise sanitaire ? Plusieurs ratés politiques qui la poursuivent et s’additionnent. Mauvaise gestion budgétaire, soutien controversé à Varsovie, Pfizer SMS-GATE, crise énergétique chaotique, copinage avec des lobbyistes, retour sur ces affaires qu’elle n’aime pas voir resurgir et qui fustigent son manque criant de compétence.
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