Libération d’Olivier Vandecasteele : céder au fascisme religieux des mollahs les rend plus gourmands

L’annonce a été fait par Alexander De Croo, ce vendredi 26 mai. Olivier Vandecasteele (42 ans), détenu en Iran depuis le 24 février 2022, a été libéré. « Une chose a toujours prévalu : nous n’abandonnerons pas un compatriote innocent. C’est une responsabilité que je prends sur moi », a déclaré le Premier ministre. Mais alors que l’avion transportant le travailleur humanitaire était en route vers la Belgique, les réactions politiques ne se sont pas fait attendre, bien avant qu’il ne foule le tarmac de l’aéroport de Melsbroek. L’agent de renseignement iranien Assadollah Assadi (49 ans) a en effet été échangé contre cette libération. L'avion qui le ramenait en Iran a atterri dans la soirée à l'aéroport Imam Khomeiny de Téhéran. En 2021, il avait condamné par le tribunal correctionnel d'Anvers à 20 ans de réclusion pour avoir planifier un attentat terroriste. Entre « soulagement » pour Olivier Vandecasteele et « chantage honteux » dans le chef d’Assadi, la diplomatie des otages questionne. Elle accorde une impunité au régime des mollahs et rend le crocodile plus gourmand ! Capituler en bafouant l’Etat de droit est une véritable prise de risque terroriste. Pour le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), le message envoyé est clair : « vous pouvez venir semer la terreur en Europe par vos actes terroristes et vous vous en sortirez par la voie du compromis politique ». Avec ce choix politique, la Belgique envoie un signal extrêmement négatif : notre justice est à vendre.