Les Wokes : Ces épouvantails viraux totalitaires !

Sous couvert de justice sociale et de lutte contre les discriminations, ils soulignent leur propension à la cancel culture et répriment toute forme de dissidence par le muselage. Ils ostracisent et boycottent les individus ou les idées qui ne correspondent pas à leurs « valeurs ». Gardiens de la pensée unique, les Wokes sont insensibles aux nuances et aux débats d’idées. Avec des instruments systémiques très contondants à l’appui et disqualifiant l’opposant, leur discours est monochrome. Leurs « followers » aveuglés ignorent les risques de cette purge morale pour nos valeurs fondamentales : la rationalité scientifique, la liberté d’expression et la laïcité sont en danger. C’est pourquoi la critique du wokisme ne relève pas d’une pensée conservatrice, mais de la défense du modèle démocratique. Être anti-woke, ce n’est pas nécessairement être de droite, non plus. On peut être libéral et lutter contre les inégalités. Être anti-woke, c’est combattre une influence polarisée, un virus de la pensée, un nihilisme. Et la sociologue de la culture Nathalie Heinich, Directrice de recherche au CNRS, membre de l’Observatoire des idéologies identitaires, rajoute de l’hyperbole apocalyptique jusque dans le titre de son nouvel essai : « Le wokisme serait-il un totalitarisme ? » (Albin Michel). Quel est le moyen dont nous disposons pour lutter contre cet identitarisme homogène, clivant et sciemment victimaire ? L'universalisme. Explications.