Ce samedi 11 mars, tôt dans la journée, l’hôpital bruxellois a connu une intrusion dans son système informatique. La cyberattaque a engendré une panne généralisée mettant à mal le fonctionnement de nombreuses applications, dont les dossiers virtuels des patients et les lignes téléphoniques, qui sont restées un temps inaccessible. L'hôpital n'a constaté ni fuite ni vol de données médicales. Si l’objectif de l’action est encore inconnu et qu’aucune rançon (ransomwares) n’a été réclamée, régulièrement, des institutions, villes, communes et CPAS sont victimes de piratages informatiques. Avec la crise sanitaire et le télétravail, les signalements en matière de cybercriminalité ont même explosé depuis 2020. Mais, l’enrichissement n’est pas le seul dessein de ces attaques. Contrer la paralysie des services de première ligne est aujourd’hui une question de sécurité nationale au même titre que le terrorisme. Les enjeux géopolitiques sont réels et la guerre en Ukraine intensifie encore le phénomène. Selon un rapport publié par Google, en 2022, les cyberattaques russes ont augmenté de 300% dans les pays de l’OTAN. Le but ? Déstabiliser les rouages des Etats.
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