La contestation donne du sens à la démocratie. Elle invite à s’engager dans l’action pour défendre positions ou intérêts. Ce que font très largement les Asbl, tous secteurs confondus. Le but ? Influencer l’opinion publique et le politique pour faire bouger les lignes. Rien de problématique jusque-là. Cependant, à force d’avoir leur budget assuré en grande partie par des subsides et être dirigées par des personnes liées à un parti ou en être notoirement proches, elles en deviennent coupées de leurs bases et partiales. Avec un discours toujours plus à gauche, nombre d’entre elles fustigent aussi la droite, comme si l’associatif était l’apanage du PS. C’est historiquement oublier les confréries, guildes, corporations et compagnonnages. Aujourd’hui, qualifier des idées ou l’individu qui les porte d’extrême est devenu le modus operandi gaucho (quand il n’est pas vert) pour se débarrasser de n’importe quel contenu. C’est le cas de l’Asbl La Cible, liée de près à la FGTB, qui vient de publier une brochure consacrée aux « nouveaux visages de l’extrême droite ». Au nom du principe de bonne gouvernance et du pluralisme des idées, le penseur libéral Drieu Godefridi - qualifié d’ « extrémiste » dans ce livret supposé « pédagogique » - dénonce une diffamation et invite les auteurs à rectifier le tir.
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