JO de Paris 2024 : la vidéosurveillance est intrusive et n’a que peu d’effet dissuasif

En mettant en œuvre des algorithmes d’intelligence artificielle aptes à détecter « des situations anormales », notamment dans les lieux accueillant les compétitions et les moyens de transport, l’article 7 du projet de loi relatif aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 créerait « un précédent inquiétant de surveillance injustifiée et disproportionnée », ont déclaré, ce 7 mars, 38 organisations de la société civile, dont Human Rights Watch, dans une lettre de la société civile adressée aux députés français. Ce projet de loi olympique « représente une grave menace pour les libertés civiques et les principes démocratiques », précise le collectif. Il s’agirait de la toute première légalisation de la surveillance biométrique en Europe, portant la France au titre de championne de la surveillance dans l’Union européenne. Et pourtant, selon différentes études récentes, la généralisation de la vidéosurveillance n’est pas la solution espérée « miracle » pour empêcher le passage à l’acte, faire baisser le taux de criminalité et renforcer le sentiment de sécurité. Pourquoi dès lors réduire inutilement et sans proportionnalité nos libertés par rapport au but à atteindre ? On fait le point avec un représentant des forces de l’ordre bruxellois.
Large Rectangle Ad (336 x 280)

Adhésion requise

Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

Voir les niveaux d’adhésion

Already a member? Connectez-vous ici

La Une

Half Page Ad (300 x 600)