L’affaire laisse un goût amer parce que la rançon est honteuse. Ingrid Betancourt Pulecio, candidate à la présidentielle colombienne en 2002, enlevée par les Farc et maintenue en captivité pendant plus de six ans dans la jungle amazonienne, était l'une des parties civiles au procès d’Assadollah Assadi, condamné à 20 ans de réclusion par le tribunal correctionnel d’Anvers pour avoir fomenté un complot visant à faire exploser une réunion d'exilés du (Conseil National de la Résistance Iranienne) CNRI en France en 2018. Alors que le terroriste est accueilli en héros à Téhéran, Ingrid Betancourt condamne l'échange de prisonniers entre la Belgique et l'Iran en ce qu’il enhardira le fascisme religieux au pouvoir en Iran à poursuivre ses crimes par la répression nationale et le terrorisme international. Elle dénonce une « violation flagrante » de l’État de droit. Le gouvernement belge porte l’entière responsabilité des futurs crimes qui pourraient en résulter. Une sorte de blanc-seing donné.
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