Après des semaines d'hésitations, les Etats-Unis et l'Allemagne ont annoncé ce 26 janvier la livraison de chars lourds à l'Ukraine, traduisant un soutien occidental encore accru à Kiev dans la perspective d'une possible contre-offensive à l'invasion russe. D’autres pays entendent emboîter le pas. « Aujourd’hui les tanks, demain les bombes nucléaires », ce point de vue lapidaire sur le conflit en Ukraine a le mérite de la clarté. La sentence est signée Donald J. Trump. Cette philosophie est actuellement fort minoritaire, au sein de l’alliance occidentale. La théorie qui l’emporte est que « nous » (ie, l’Occident) devons apporter à l’Ukraine tout le soutien militaire possible pour repousser l’envahisseur russe en dehors des frontières ukrainiennes. Toutefois, l’analyse d’un sujet aussi complexe reste en défaut si elle ne fouille pas les détails.
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