C’est la stupeur à Hambourg. Un ex-membre de la communauté des Témoins de Jéhovah a vidé neuf chargeurs dans une salle de prière de la ville, faisant huit morts. Après avoir fait feu contre ses anciens condisciples, l’auteur des faits, Philipp F. (35 ans), s’est suicidé en retournant l’arme contre lui. Par son ampleur, l’acte n’est pas sans rappeler le phénomène des tueries de masse aux États-Unis. Il remet en lumière un élément commun à tous ces carnages : l’accès facile à un nombre croissant d’armes létales sur internet. Dérives du web, franchir la porte d’un armurier n’est plus indispensable pour se procurer une arme létale, s’approvisionner en kalachnikovs au marché noir du côté des Balkans est dépassé et nul besoin d’être expert en informatique pour consulter des sites qui proposent toutes sortes de commerces extra-légaux. Selon des évaluations récentes réalisées par Small Arms Survey, il y aurait aujourd’hui plus d’un milliard d’armes à feu en circulation dans le monde, dont une majorité dans les mains de privés.
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