Depuis 2012, les Nations Unies ont décrété le 6 février Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF). Selon l’OMS, plus de 200 millions de jeunes filles et de femmes sont victimes de mutilations génitales dans 31 pays. Deux millions de cas supplémentaires pourraient se produire d’ici 2030 et ils pourraient être évités. Alors que le nombre de femmes excisées résidant en Belgique est aussi en augmentation, une campagne nationale est lancée par le GAMS Belgique pour mieux faire connaître les centres de prise en charge. L’excision consiste à trancher le clitoris, les petites lèvres et parfois les grandes lèvres. La tradition est la principale cause de ces sévices. Une pratique qui entraîne des conséquences désastreuses sur la vie des femmes. Or, l’excision n’a rien d’identitaire et la culture ne se réduit pas un sexe cousu.
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