Quelques semaines avant l’apparition des premiers cas de Covid-19, Gallup Workplace Consulting & Global Research publiait un sondage sur ce que pensaient les Américains de vingt-cinq secteurs économiques clé. L’industrie pharmaceutique figurait tout en bas de la liste, après la publicité, l’industrie pétrolière, et le secteur bancaire. La raison de cette défiance ? Le sentiment de décennies de scandales et de profits. Et pour cause. L’entreprise Johnson & Johnson vaut actuellement quelque 450 milliards de dollars, soit l’équivalent du PIB de la Norvège. Les laboratoires pharmaceutiques ont aussi misé sur les vaccins Covid, un « business » dopé à l’ARN. Une toile d’influence tissée à coups de millions d’euros, autour de la profession médicale et des législateurs, comme le révèle les Pharma Papers. La psychologue et philosophe Ariane Bilheran et le docteur Olivier Soulier, chercheur, spécialisée dans la « médecine du sens » ne mâchent pas leurs mots sur Twitter : Les pratiques commerciales toxiques sont dangereuses pour la santé, surtout lorsqu’elle repose sur des « experts », autoproclamés leaders d’opinion, dont l’indépendance par rapport aux « pourvoyeurs médicinaux » est souvent plus que douteuses. « La médecine s'est prostituée pour faire le business des labo pharmaceutiques ». Le corps médical est coresponsable.
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