En ce début de XXIème siècle, la liberté semble de nouveau menacée. Non pas seulement dans les régimes autoritaires, mais aussi au cœur même de nos démocraties, par de nouvelles idéologies mortifères en « isme »: wokisme, décolonialisme, néoféminisme. Et elles ont toutes pour point commun de vouloir déconstruire les fondements de notre civilisation. La névrose américaine a ainsi été importée chez nous. Sous couvert de politiquement correct, le « woke » devient religion. Si le fait d’être vigilant pour que certaines dérives ne se reproduisent plus doit se défendre, censurer l’enseignement des savoirs et la transmission de la mémoire est insupportable. C’est la négation-même de cette culture riche d’histoire dont l’Occident d’enorgueillit. Alors que d’aucuns préfèrent détourner le regard ou se soumettre à cette nouvelle doxa, certains agissent pour ne pas que la culture se « cancel ». En France, le député Jean-Louis Thiériot (Les Républicains), lui-même auteur de plusieurs ouvrages, s'inquiète des réécritures d'œuvres littéraires récemment observées dans le monde anglo-saxon. Pour éviter que Molière ne subisse le même sort que Ian Fleming, Roald Dahl ou Agatha Christie, il vient de déposer à l’Assemblée Nationale une proposition de loi « visant à protéger l’intégrité des œuvres des réécritures idéologiques ».
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