La climatocratie est à l’œuvre à la Banque centrale européenne. Lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial qui s’est tenu à Paris, ce 23 juin, Christine Lagarde, présidente de la BCE a affirmé que « le changement climatique a une incidence sur l’inflation » ! Comprenez donc : si mon compte bancaire est à découvert parce que les prix explosent et que le pouvoir d’achat diminue, c’est à cause du réchauffement climatique. Mais, certainement pas à cause de décisions politiques ubuesques qui nous enlisent dans des crises successives ! Avec un tel réductionnisme facile, l’argument verdurisé, à l’image du tailleur porté par la Dame – on joue même sur le subliminal - est béton et la cause exonératoire de responsabilité. « Greta a-t-elle tué Einstein ? », c’est la question que soulève Jean-Paul Oury, docteur en histoire des sciences. Pour l’auteur, « « le scientisme est utilisé pour installer la peur, déduire des normes, fixer des limites et décréter des interdits ». Et tout ceux qui ne valident pas la vision apocalyptique du GIEC sont censurés. Cette instrumentalisation de la science par l’écologique politique est particulièrement inquiétante dans l’Union européenne. L’Etat Vert décide désormais de tout. La dérive est totalitaire. N’en déplaise à l’écologisme politique, développement ne rime pas nécessairement avec pollution incontrôlable et régression. Bien au contraire, parce qu’il n’y a pas de décroissance heureuse, on peut poursuivre la réduction de nos émissions de CO2 sans culpabiliser, instrumentaliser, infantiliser et punir.
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