A entendre tant de gens sinon sensés, du moins censés être plus ou moins sains de corps et d'esprit, raconter des bêtises à propos de l'« urgence climatique » qui se manifesterait à chaque fois qu'il pleut, neige, vente ou fasse plein soleil - une crise qui ne cesse entretemps de reporter ses échéances les plus grotesques -, les esprits les moins crédules aux théories du complot finiraient par croire à une conspiration. Passe encore qu'un Frans Timmermans, dont il se dit qu'il a été promu à l'Europe afin de ne plus encombrer la scène politique aux Pays-Bas et dont le chef de cabinet est un ancien de Greenpeace, vaticine à en pourfendre la calotte polaire, mais Mme von der Leyen, par exemple, qui est docteur en médecine, mère de sept enfants, née Albrecht, issue de la bourgeoisie hanséatique avec des connexions aristocratiques remontant au XVIIe siècle, comment se peut-il qu'elle se soit laissé embrigader par la cohorte des prophètes de malheur à la gloire d'une idéologie aussi mortifère que l'écologie politique ? Le vent tourne-t-il ? Mme Demir, depuis le 2 octobre 2019 ministre flamande de l'Environnement, de l'Énergie, du Tourisme et de la Justice, a rompu une lance en faveur de plus de réalisme dans le débat autour du climat.
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