Depuis le début de la guerre en Ukraine, les autorités russes ont mis au point un système complexe de restrictions et de représailles qui empêchent les journalistes indépendants, les observateur(rice)s et les blogueur(se)s de rendre compte. Tout partage d’information est quasiment rendu impossible. Dans un rapport publié en novembre 2022, Amnesty International dénonce des dizaines d’entraves au travail. A l’approche de l’élection présidentielle de 2024, Vladimir Poutine souhaite serre la visse d’un cran. Il souhaite déconnecter les Russes du reste du monde pour annihiler toute opinion contredisant la ligne officielle du Kremlin. La prise de contrôle se focalise de plus en plus sur des plateformes internationales comme Google, Facebook et Twitter. Alors que la plupart des réseaux sociaux sont bloqués en Russie, Reporters Sans Frontières (RSF) et des journalistes russes appellent, dans une lettre ouverte, la Big Tech à créer un groupe « des ingénieurs contre la dictature » afin de développer des solutions techniques empêchant la fermeture totale de l’espace informationnel russe en ligne. La Russie occupe actuellement le 164ème rang sur 180 pays dans le Classement RSF de la liberté de la presse 2023.
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