Ceinture énergétique namuroise : les boniments trompeurs d’une initiative « citoyenne »

Il est navrant de constater à quel point certains préjugés semblent tenaces. La libéralisation du marché européen de l’énergie constitue une croyance très répandue. Tous les énergéticiens exempts de conflit d’intérêt savent pourtant pertinemment bien qu’en réalité une obligation a été peu à peu imposée par des directives européennes (depuis Angela Merkel en 2005), ce qui a conduit à « orienter » le marché afin de favoriser la production d’électricité la plus chère, à savoir celle d’origine éolienne ou photovoltaïque, pour plaire à l’opinion publique verte et ce, à grands coups de subventions publiques. Ces énergies sont en réalité trop chères et non concurrentielles, ce que n’aurait jamais permis un véritable marché. Il existe donc bien un marché unique européen de l’énergie, mais il n’est en aucune manière libéralisé (la preuve notamment en France, où EDF reste un opérateur majeur). « Namur, plus autonome et résiliente en énergie » ? Autarcie énergétique, même partielle, d’une sous-région ? Et si on vous parlait des boucles (ou ceintures) énergétiques ? Vous comprendrez où sont les bénéficiaires complices !
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