Capitalisme de surveillance : bientôt tous des « persons of interest » ?

Sous couvert de sécurité, les caméras de vidéosurveillance font aujourd’hui partie intégrante du paysage urbain. Parcs, événements festifs, intersections de rues et réseaux de transports en commun en sont équipés au nom de la lutte contre la criminalité. Sous couvert de santé, ensuite, durant la crise sanitaire, tous les gouvernements européens ont imposé des mesures, plus ou moins coercitives, pour pister les malades du coronavirus et leurs potentiels contacts. « Le meilleur des mondes », le roman d’anticipation dessiné par Aldous Huxley en 1932, est à nos portes. Le tracking de contrôle et les enjeux qui en découlent au regard de l’interdépendance des droits - qui reconnait que la réalisation d’un droit (public) est intimement liée à celle d’autres droits (privés) - ne peut que déclencher la sonnette d’alarme. Les libertés individuelles et la vie privée sont clairement sur la sellette un peu partout dans nos démocraties européennes. Le moment n’est-il pas venu d’ouvrir le débat sur la manière dont nous, en tant que société, envisageons cette technologie de surveillance - bracelet électronique virtuel - qui menace notre libre arbitre ?
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