Brussels Porn Film Festival : L’argent public doit-il servir à financer un festival porno ?

Le Brussels Porn Film Festival (BxIPPF), c'était ce premier week-end de mai à Bruxelles. Pour la deuxième année consécutive, les amateurs du genre ont pu découvrir plus d’une centaine de films abordant « les pornographies alternatives » : « expérimentales, documentaires, crues, poétiques, absurdes, engagées ». Le thème de cette année : Porno, Art et Résistance. Le but de l’événement : « contribuer à la lutte contre la stigmatisation des minorités de genre et de sexualité » pour changer les mentalités. Un événement qui se veut « inclusif ». Cette année, BxIPPF s’amalgame (et c’est le terme) à SNAP ! (Sex workers Narratives Arts & Politics), un festival dédié aux « discours et représentations créés par les travailleurs du sexe opérant dans divers secteurs, à partir de multiples perspectives de genre et de sexualité ». Questions : quel est le lien entre le genre audiovisuel pornographique et la défense des intérêts d’un public marginalisé que constitue les Travailleu(r)ses du sexe (TDS) ? La pornographie soutient-elle la précarité sexuelle ? Vraiment ? Est-il normal que le Secrétariat à l’Egalité des chances finance du porno avec nos impôts, avec en clôture de festival, Porny Night, une grosse sauterie ? (« on vous invite à une fête où joie et sexualité se mélangent dans tous les espaces : dans la salle porno sur la piste de danse, c'est vous qui choisissez ! »). La Ville de Bruxelles s’en défend. Et pourtant, il y a comme un hic, puisqu’elle panique. Nawal Ben Hamou (PS), Secrétaire d'Etat à la Région de Bruxelles-Capitale tente de brouiller les pistes quant aux sources de financement.
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