Il a bousculé la communauté scientifique internationale en déclarant qu'il avait créé les premiers bébés génétiquement modifiés, dits bébés CRISPR. Le 30 décembre 2019, un tribunal chinois envoie un signal fort en punissant He Jiankui (42 ans) à trois ans de prison pour « pratique médicale illégale et poursuite de profit » et deux de ses collaborateurs, Zhang Renli et Qin Jinzhou, à des peines plus courtes pour l’avoir aidé à bafouer l’éthique. Libéré, le biophysicien chinois souhaite revenir à la science. Il a déclaré à nos confrère de El Pais vouloir travailler à la recherche de traitements pour les maladies génétiques chez les enfants et les adultes. La plupart des experts internationaux estiment que le travail de He Jiankui est « aussi grave que les crimes de guerre commis par les médecins nazis pendant la Seconde Guerre mondiale ». Celui que l’on surnomme le Frankenstein chinois collecte pourtant aujourd'hui des fonds pour poursuivre son travail.
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