Depuis les mesures liberticides prises durant la crise sanitaire, il y a vraisemblablement des constantes de gouvernance qui ne passent plus. La contradiction politique suscite soulèvements populaires et refus. La raison du plus fort est-elle toujours la meilleure ? Le gouvernement français doit-il poursuivre dans la tentation autoritaire ? Au-delà du sujet sensible que constitue la réforme des retraites en France, la colère qui gronde semble plus prendre racine dans le « comment ? » plutôt que dans le « pourquoi ? ». Flash-back. En déplacement à Beyrouth le 6 août 2020, interrogé sur la légitimité du pouvoir en place au Liban, Emmanuel Macron déclare lors d’un point presse : « Une révolution ne s'invite pas, c'est le peuple qui la décide ». Trois ans plus tard, au lendemain du rejet de deux motions de censure à l'Assemblée nationale contre la réforme des retraites, il affirme que « la foule » n'a « pas de légitimité face au peuple qui s'exprime souverain à travers ses élus » et que « les meutes ne l'emportent pas sur les représentants du peuple ». Cette assertion est à tout le moins très différente de celle portée en campagne avec le fameux « AVEC VOUS » et les contestations sont au besoin bridées par la force. Agnès Naudin, capitaine de police, lanceuse d’alerte et auteur de plusieurs ouvrages sur les dysfonctionnements de la police, en livre un témoignage courageux au média en ligne Quartier Libre.
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