Assaut du capitole : 34% des Américains estiment que la violence politique peut être justifiée

Rappelez-vous. C’était le lendemain du 6 janvier 2021. Après la défaite de Donald Trump aux élections présidentielles, une horde humaine déchainée envahit le Capitole, le Congrès des Etats-Unis, le sacrosaint lieu de la représentation américaine. Depuis la contestation des résultats du scrutin de novembre 2020 jusqu’à l’éruption de violence, comment l’une des démocraties les plus stables au monde a-t-elle pu en arriver là ? L’Amérique est bouche bée et rapidement les narratifs s’installent, variant selon les trumpistes et les anti-Trump qui accusent le Président sortant d’appel explicite à la violence. C’est dans ce contexte, qu’une étude américaine questionne sur la notion de violence politique à l'encontre d’un gouvernement. L’Europe ne s’en trouve pas mieux lotie. Des Gilets jaunes aux black blocs, l’idée s’est installée que la violence paie. Pourquoi un droit à la violence est-il ressenti comme légitime ? Nos démocraties sont-elles menacées par une aggravation de la conflictualité ? La violence contre les élus est-il le nouveau mal démocratique ? Jean-Baptiste Juillard, Professeur agrégé de philosophie, doctorant en philosophie et théorie politique à la Sorbonne en dessine les contours.
Large Rectangle Ad (336 x 280)

Adhésion requise

Vous devez être membre du site pour accéder à ce contenu.

Voir les niveaux d’adhésion

Already a member? Connectez-vous ici

La Une

Half Page Ad (300 x 600)