Jeu de hasard, TVA et survie du secteur : Un Etat croupier qui mise à court terme

Jeu de hasard
La réforme fiscale est au centre des débats. Le ministre des Finances Vincent Van Peteghem souhaite financer la réduction d'impôt par des hausses de TVA, afin de (ré)équilibrer les comptes de l'État. Le projet fait cependant face à de nombreuses embuches, notamment à cause de la hausse des prix alimentaires et le besoin d'investissement du secteur immobilier. Dans le cadre des discussions budgétaires, le Gouvernement fédéral envisage des alternatives, dont une, sur proposition de Vooruit, soit « pomper » l’ensemble des opérateurs privés de paris sportifs et de jeux de hasard via une taxe fédérale sur les jeux et paris. Le rendement espéré à court terme : de 125 millions à 1,25 milliard de recettes prévisionnelles. L’ « encaisse » finale sur la table ? : La perte de centaines d’emplois dans un secteur porteur de 16.000 emplois en Belgique et des dépenses en termes de coûts sociaux. Il est beau l’équilibre budgétaire ! L’Union Professionnelle des Agences de Paris (UPAP) et BAGO (Belgian Association of Gaming Operators ) dénoncent une mesure « farfelue et irréaliste » et un acharnement de la part du gouvernement, dont les dernières décisions - l'interdiction de publicité entre autres - ne font que pénaliser les opérateurs légaux.
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